« Quand je suis arrivée, certaines familles étaient là depuis un an. Les enfants n’avaient jamais été scolarisés. Quand j’ai posé la question, on m’a répondu que c’était une demande de la préfecture », se souvient l’ancienne salariée. Très vite, Soizic constate des conditions d’accueil indignes. Face à une direction impassible, elle décide de mobiliser ses proches et des associations extérieures pour venir en aide aux familles souvent dépourvues de matériel de première nécessité. « Tu respectes les règles ou tu t’en vas ! », la menace un jour Thierry D., chef de service de la Vie active. Pour Soizic, les intentions de la préfecture et de l’association ne font aucun doute :
« Empêcher la scolarité des enfants, c’est empêcher la régularisation des familles, et éviter que les familles ne restent dans les villes ».
Très humaniste, en effet ...